Coup de maitre de beIN Sports contre le piratage : blocage de 56 sites pirates et IPTV

Imaginez-vous prêt à regarder le match tant attendu de la Coupe d’Afrique des Nations, mais soudain, vous réalisez que l’accès est bloqué! C’est la réalité frappante pour des milliers d’adeptes du ballon rond qui s’aventuraient sur des sites pirates pour suivre leur sport favori. beIN Sports, le géant médiatique, vient de marquer un point décisif dans la lutte contre le streaming illégal. Découvrez comment le tribunal a mis hors jeu des dizaines de plateformes clandestines et quelle pourrait être la nouvelle stratégie pour anticiper les mouvements des pirates informatiques.

Une offensive judiciaire contre le streaming pirate

Afin de protéger ses droits de diffusion exclusifs, beIN Sports a récemment obtenu du tribunal judiciaire de Paris l’ordonnance permettant de bloquer pas moins de 56 sites de streaming et IPTV.

Cette manœuvre juridique intervient en réaction à la diffusion non autorisée de matchs de compétitions européennes, dont beIN détient la propriété intellectuelle.

La réaction ne s’est pas limitée à cette première vague puisque 70 nouveaux noms de domaine ont été ajoutés à la liste noire.
Ces derniers étaient impliqués dans la retransmission illicite des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), événement suivi avec ferveur par de nombreux passionnés de football.

Le streaming pirate n’est pas la seule forme de piratage et les particuliers peuvent eux aussi en être victime et il est important de protéger vos données avec des vérifications simples et efficaces.

La répression s’intensifie avec beIN Sports en première ligne

Les enjeux financiers liés au piratage sont colossaux, selon les estimations, environ 5,1 % de la population française recourrait à ces services illicites, ce qui représenterait une perte financière de près de 500 millions d’euros annuellement pour les chaînes concernées.

beIN Sports, conscient de l’ampleur du phénomène, renforce donc ses efforts pour endiguer ce fléau. La chaîne et d’autres acteurs du secteur soutiennent activement la mise en place d’un nouveau groupe de travail international dédié à la lutte contre le piratage sportif. L’objectif étant de :

  • identifier les réseaux criminels
  • collaborer étroitement avec les forces de l’ordre ainsi que des organisations telles qu’Europol ou Interpol

L’ARCOM veille au grain

L’ARCOM, autorité en charge de l’application des mesures contre le piratage, joue un rôle clé dans cette bataille.
Un système est actuellement en préparation pour faciliter la mise à jour des listes noires par les ayants droit.

Ces listes seraient directement accessibles aux fournisseurs d’accès internet et aux agents de l’autorité administrative, permettant une réactivité optimale face aux infractions.

Une victoire célébrée, mais une guerre loin d’être terminée

Les responsables chez beIN Sports, dont Caroline Guenneteau, secrétaire générale adjointe et directrice juridique de beIN Sports France, ont exprimé leur satisfaction quant à cette victoire judiciaire.

Ils restent conscients que le combat contre les réseaux pirates est un défi permanent car les pirates disposent souvent d’une longueur d’avance technologique et stratégique, ce qui requiert une vigilance et une innovation constantes de la part des diffuseurs légitimes et des autorités.

Entrepreneur et Geek depuis plus de 20 ans.

Entrepreneur et Geek depuis plus de 20 ans.

Post Comment